« S’il gèle à la St Victorien (23 mars), en pêche il n’y a rien »
Un peu d’histoire : On retrouve le pêcher sous la dynastie Shang (-1570 à 1045 av. J.C.), c’est Alexandre le Grand qui l’introduit en en Europe. Des noyaux de pêches sont retrouvés en France parmi les vestiges de l’époque gallo-romaine à Saintes, mais ce fruitier n’est cultivé que depuis le Moyen Âge. Très apprécié de la noblesse au XVI° siècle, c’est l’apparition de l’espalier au XVII° siècle qui contribue à l’extension de sa culture.
Fiche technique du pêcher
Famille : Rosacée
Genre : Prunus
Espèce : Persica
Variétés : Grosse mignonne, Michelini, Pêche de vigne, Redhaven, Reine des vergers, Sanguine, Springcrest, Téton de Vénus et bien d’autres encore …
Floraison : courant mars
Couleur des fleurs : blanc rosé
Maturité : de fin juin à août suivant les variétés
Pollinisateur : la plupart des variétés sont autofertiles
Conservation des fruits : 1 bonne semaine
Climat : ensoleillée mais attention aux gelées de printemps
Nature du sol : tous types de sol
Entretien : Pour que l’abondance soit régulière, il est important de prévenir certaines maladies comme la cloque. Pour cela, appliquer un traitement à la chute des feuilles à l’automne et avant l’ouverture des bourgeons au printemps.
Utilisation : fruit de table, en cuisine, confiture ou encore séchés
Ses atouts : Riche en Vitamine C, une pêche moyenne apporte entre 10 à 12% de l’apport quotidien conseillé. Elle contient également de la provitamine A (anti-oxydant cellulaire) mais aussi du potassium, magnésium, phosphore et fer, autant d’éléments qui permettent de lutter contre certaines pathologies.
Consommée mûre à point, la pêche contient des fibres qui sont très bien tolérées par le système digestif, ce qui permet une action tout en douceur pour les intestins et stimule le transit. Il serait dommage de se priver de tous ces bienfaits…